Qui a dit que les jeux vidéos rendaient idiot ?
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En ces temps difficiles où on se retrouve coincés avec nos chers bambins presque h24, il nous faut déployer des trésors d’ingéniosité pour réussir à se faire obéir sans conflit *faut l’avouer, on en a marre des conflits, des cris, etc… 😣*

Alors on a des techniques *au passage, si vous en avez d’autres, on est preneur*, mais pas mal sont issues de l’observation des interactions entre nos enfants. Pour le reste, c’est l’imagination qui aide *et les enfants sont pas dupes, il réutilisent nos techniques entre eux, les vicieux 😅*.

La technique du « tu vas pas y arriver, je vais le faire » : interpeler l’enfant, commencer à lui demander un truc, enfin, sans vraiment le formuler, pour finalement lui dire, « ah non, je pense pas que tu vas y arriver, laisse je vais le faire ».
Attention, ça marche sur l’égo ce genre de truc, si le gamin en a rien à foutre, ça ira pas loin et vous allez vous rajouter du taf. Éviter aussi de l’appeler de loin pour ça, faut attendre qu’il passe, genre on lui demande un service… *oui oui, c’est vicieux, mais ça marche 😈*.

En général on a le droit à : « mais si maman, dit moi, je peux le faire » *pensée intérieure : bingo ! 😋*
Bon, faut pas utiliser trop souvent, les enfants sont pas trop dupes. Et j’ai compris que notre petite dernière était machiavélique quand elle l’a reproduit sur son grand frère, qui a marché à fond *elle ira loin celle-là 😱*.

Autre technique trouvée par notre grande pour faire ranger ses frères et sœur : la technique du PNJ !
Pour les habitués des jeux vidéos, ça doit vous parler, pour les autres, il s’agit d’un Personnage Non Joueur, entendre par là un gus qui fait parti du jeu vidéo et qui peut te donner : des quêtes !

Vous voyez où est l’astuce ? C’est brillant ! Ma fille était tranquillement sur la balançoire, et, prenant une voix d’outre tombe, énonçait de façon monocorde les « quêtes » qui, naturellement, consistaient à ranger le jardin.
« Pour valider la quête, noble chevalier, tu dois quérir les armes répandues sur le champs de bataille. Reviens me voir ensuite » *ben oui, il faut ajouter du fun : les objets du quotidien se transforment pour coller au jeu*

Je vous le donne en mille : les deux plus petits couraient partout pour réaliser les « quêtes » et revenaient chercher leur récompense fictive.

Elle est créative cette fille ! *c’est pas la nôtre pour rien, huhu 😝*

 

Dans un autre registre qui s’en approche malgré tout : la gestion des crises *surtout pour le troisième qui recommence à se cogner, cogner les autres et trépigner à la moindre frustration*.
Plusieurs solutions assez cathartiques : le punching ball qui défoule bien, le seul soucis, c’est qu’il a tendance à cogner ce qui l’entoure au moment de la crise, et c’est rare qu’il soit à proximité du punching ball et encore plus rare qu’il ait les gants sur lui. C’est donc en préventif qu’on l’utilise surtout : pour qu’il se défoule et apaise son esprit et son corps pour après.
Les jeux vidéos : et oui, ça peut ne pas plaire à tous, mais force est de constater que ça aide bigrement, pour peu que le jeu ne soit pas trop frustrant et difficile *sinon c’est le matos qui prend, et ça coûte plus cher*.
J’ai eu le droit aujourd’hui à « j’ai cassé la gueule de yochi… j’imaginais que c’était ma petite sœur parce qu’elle est méga chiante en ce moment » *ouais, ils sont pas tendres entre eux*.
Et sinon, plutôt que de partir dans l’escalade : crise de l’enfant *inévitable, je vous rappelle qu’il est autiste*/cris des parents *sur les nerfs*, on a choisi, enfin, J’AI choisi de prendre le contrepied : j’ai discuté avec lui pour lui expliquer que je comprenais que c’est difficile en ce moment et qu’il devait certainement manquer de tendresse 🥰 et de câlins 🥰 pour agir de la sorte avec lui et les autres *on en revient toujours à la communication, c’est marrant hein ? 😁*

Du coup, je lui ai proposé de le prendre dans mes bras très souvent, de lui faire des bisous, des câlins… tout au long de la journée quand on se croise dans la maison.
Pareil, dès lors où il avait du mal à gérer ses émotions, plutôt que de l’envoyer réfléchir seul, je le serrais dans mes bras, assez fort pour calmer le physique mais aussi l’esprit *bon, quand il abuse, il s’isole quand même pour se calmer : on va pas récompenser une attitude inappropriée non plus, faut pas pousser*.

Et bien figurez vous que ça marche bigrement bien : on a même fini par instaurer le « péage câlin » *pas que pour lui, et ils adorent*.
Dès qu’ils passent près de moi, hop, câlin !

J’ai des enfants plus apaisés, donc fatalement, les parents le sont plus aussi.

Je dis pas que c’est la panacée, mais comme me l’a fait remarquer une amie l’autre jour : il faut observer les enfants quand on n’a pas la solution à une situation, eux se débrouillent parfois vachement mieux que nous pour trouver les solutions.

Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à faire tourner ! 😉

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