Pas facile pour moi d’aborder ce sujet, et pourtant, vous savez qu’il n’y a pas grand chose qui me gêne *vu les autres articles 😜*

J’ai longtemps ignoré ce dont je souffrais puisque c’est Asmodius qui m’a informée de l’existence de cette pathologie *normal, je dormais, moi, mais pas lui vu qu’il est un poil insomniaque*
Le jour où j’ai su, ça a été difficile à accepter, et quand j’ai enfin réussi à en prendre mon parti, que nous appréciions même cette singularité, et bien POUF, disparition *suite à sa vasectomie*.

Il s’avère que, dans ma famille *et je le savais* on est un poil somnambule *surtout moi en fait*.
La particularité, c’est que, cette fois, j’avais des rapports sexuels PENDANT mon sommeil !

Oui oui, vous avez bien lu !

De toutes sortes : masturbation, fellations, vaginale ou même anale. Ceci dit, c’est pas Asmodius qui se plaignait sur le principe *se réveiller la bite dans mon cul, il y a pire comme situation*, c’est plutôt le fait que je le réveillais en pleine nuit *moi je m’en souvenais pas* alors qu’il devait aller bosser le lendemain.

Asmodius : Ah mais si, il y a pire ! Rares étaient les fois où madame me laissait finir ! Elle faisait sa petite affaire, et pouf ! En plan l’Asmodius ! :S

Il a cru un moment que j’étais consciente de tout ça, mais dans un demi sommeil. Puis, une fois, il a bien compris que non, je n’étais pas réveillée !
Surtout quand il m’en a parlé le lendemain et que je me suis foutue de lui.

Comme à son habitude, il s’est renseigné, et ça n’a pas été simple.
Il m’en a parlé, on en a parlé… Et je m’en voulais terriblement !

Il faut dire que c’était une période où lui était très demandeur, mais moi peu disponible : entre les accouchements, les allaitements, les enfants… la fatigue aussi.

Comment était il possible que je fasse toutes ces choses en dormant alors que je ne m’en sentais pas capable une fois éveillée ?
Mon inconscient était plus libéré que moi : hyper frustrant.

Asmodius a fini par trouver d’autres témoignages (parfois pire que moi : les filles sortaient de chez elle pour trouver du mec), et réussi à mettre un nom sur tout ça : la sexsomnie !

Asmodius : Avec des cas assez graves où une victime de cette pathologie s’est retrouvée contaminée par le VIH et a perdu tout ce qu’elle avait (famille, mari, santé…vie…) à cause de ça et du refus du corps médical de l’époque de la prendre au sérieux… Et c’est pour le procès du divorce, et grâce aux recommandations de son avocat de se filmer, que devant les preuves, sa pathologie a été finalement reconnue *je vous jure, ils sont tordus ces ricains 😉 *

Je le vivais mal, j’ai même fini par consulter un psy *pour ça et d’autres raisons aussi : vive les familles tordues*.
Trop classe, quand j’ai évoqué le sujet devant le psy, il m’a regardée avec des yeux ronds, m’a avoué ne pas connaître, et m’a posé pleins de questions en prenant des notes : j’étais devenue une bête curieuse ! *deux baffes dans sa tronche*

Asmodius : En même temps, c’est une pathologie assez rare, et souvent, ça ne dépasse pas le stade de la masturbation *vive les infections urinaires inexpliquées*

Asmodius me racontait le matin ce que je faisais la nuit, je me suis dit que, si j’y arrivais la nuit, j’allais essayer le jour : c’est comme ça que j’ai réussi à mieux accepter.
Là où on a eu peur, c’est la fois où, ni lui ni moi ne nous sommes réveillés *trop fatigués* : on l’a su juste parce qu’on était un poil collant le matin !
Et quand tu oublies régulièrement ta pilule, tu flippes graaaaave de tomber enceinte ! *tadaaaa, l’immaculée conception….* Sachant que ça a commencé après la naissance du deuxième, difficile d’envisager une contraception durable vu qu’on en voulait deux autres.

On a fini par vivre avec, à en rire même parfois. Jusqu’au moment où Asmodius s’est fait faire une vasectomie.
Inconsciemment, je savais qu’il ne fallait pas le toucher, donc j’ai arrêté de le faire, même dans mon sommeil *c’est bien fait le cerveau hein*

Asmodius : T’es vraiment sûre de ça pour le miens 😛

Et puis des traces inexpliquées sont arrivées sur notre mur *super mur noir je le rappelle* : des mains… en hauteur, des traces…. facilement reconnaissables !
C’est là qu’on a installé la caméra de sécurité dans la chambre *en circuit fermé, bande de cochons*. On n’a pas réussi à voir quoi que ce soit pour le moment concernant ce fichu mur *à part quand on était conscient, il faut avouer que c’est assez excitant de se voir en pleine action*.

Asmodius : Carrément oui ! Du coup, on l’a laissée 😛

Par contre, on a compris pourquoi j’étais tout le temps crevée le matin : je bouge de ouf toute la nuit ! *et ça fait grave marrer Asmodius*

Je continue visiblement à me toucher de temps en temps, mais je le laisse tranquille : depuis que notre sexualité est plus active la journée, j’ai moins de frustrations refoulées à exprimer la nuit ! *dommage, c’était les seules fois où j’avais réussi à le faire jouir en mode fellation : saleté d‘anéjaculation*

Asmodius : Ben oui, une fellation qui dure 30-40 minutes (sans dormir) madame trouve que c’est trop long 😀

Asmodius : Voici un article qui, bien que non sourcé – donc prendre avec de grosses pincettes – décrit super bien ce que Lilith a vécu : Sexomnie : détails sur le somnambulisme sexuel