Vous avez l’air de trouver que ça roule vachement bien entre Asmodius et moi : ça n’a pas toujours été le cas ! *oulaaaaa, non non non*

Histoire de remettre les choses en perspectives, il m’a parût important de vous en parler.
Alors oui, on a toujours beaaaaucoup discuté lui et moi, et ça depuis le début *plus de 20 ans, on a refait le compte l’autre jour, et on s’est senti très vieux tout à coup*.

Pour tout dire, on a commencé à parler de notre conception de vie de couple, du mariage, de la fidélité et tout le tintouin… une semaine seulement après avoir commencé à sortir ensemble. J’avais 16 ans. *choked : mais noooon*

Tout au long de notre vie, on a pu constater que ceux qui nous entouraient manquaient cruellement d’une chose : la communication !
C’est la BASE ! Tout part de là. *j’insiste, c’est méga super very important*

C’est comme ça qu’on a abordé le sujet de l’éducation des enfants des années avant d’en avoir *après avoir vu des personnes de notre entourage gérer ça comme des quiches*.
C’est comme ça aussi qu’on a abordé les sujets plus intimes, les sensations, les sentiments, les ressentis, comme ça qu’on a compris aussi que le vocabulaire n’avait pas le même sens pour nous deux, et tellement d’autres choses.

Depuis, on a pris l’habitude de parler *moi un peu trop peut être, surtout en fin de journée quand Asmodius a la tête farcie de sa journée de boulot* de tout et de rien, parfois c’est passionnant, parfois un peu moins, mais quand on a un Asmodius à la maison, c’est difficile de passer à côté de tous les sujets type médical, scientifique, technique… et j’en passe.

Plusieurs fois, on m’a même demandé : mais madame, vous travaillez dans le médical ? Non, je me renseigne, c’est tout !

A l’inverse, on donne tellement l’impression de bien s’entendre *on va pas se friter en public, on n’y arriverait pas de toute façon puisqu’on considère que ça ne regarde que nous*, qu’un jour on était sur un chat vocal avec des amis et ils nous ont « surpris » a nous disputer *ragequit tout ça tout ça*

Ils ont été choqués, et j’ai su quelques temps plus tard qu’ils pensaient que nous ne nous disputions JAMAIS. Oulala, quelle erreur, que nenni comme dirait Asmodius !

Disons qu’avec le temps, on a appris à gérer nos disputes comme tout le reste : on prend les devant pour ne pas que ça arrive, et si ça doit arriver, on a compris comment l’autre fonctionne et on s’adapte *depuis le temps, ça sert à ça d’être vieux*.
Par exemple, je sais qu’Asmodius a besoin de temps pour digérer un conflit, quel qu’il soit. Du coup, je lui laisse ce temps, et surtout l’espace, pour qu’il puisse y penser sans interférences.

Après ça, on revient sur le sujet, c’est d’ailleurs souvent lui qui m’en reparle, quand il est prêt.

Et puis, faut pas se leurrer, comment on fait pour se réconcilier sur l’oreiller si on se frite jamais ?

Chacun a sa façon de gérer les disputes, qu’elles soient conjugales ou d’origine extérieure : il faut juste trouver celle qui vous corresponde pour pas que ça dégénère, mais la discussion est toujours la base.
Les seules choses pour nous sur lesquelles on ne transige pas *pour avoir vu ce que ça donnait de désastreux chez d’autres* : ne JAMAIS se disputer devant les enfants, surtout si le sujet de dispute, c’est eux ! Et ne JAMAIS se coucher fâché !

Aller hop, on fait fonctionner sa langue et on s’y met ! *personne a dit qu’elle ne pouvait pas servir à autre chose par la suite 😋*