Ou comment « avoir l’impression de se pisser dessus » est synonyme d’une « vie sexuelle épanouie » !

C’est un phénomène assez peu connu visiblement, et qui fait un peu *voire beaucoup* flipper les femmes qui le vivent. 😰
Asmodius avait déjà bien documenté le truc dans un autre article il me semble : lien wiki, mais c’est le ressenti et le vécu qui visiblement intéressent plus que le côté fonctionnel et médical.

Donc go go go, c’est parti mon kiki !

La femme fontaine, souvent nommée ainsi à cause de ses éjaculations féminines abondantes *qui n’en sont pas je le rappelle* qui donnent à l’intéressée la très nette impression qu’elle se  PISSE DESSUS ! 😨

Qui n’a pas maté des films de boules avec des plans de filles qui ont un jet de liquide puissant qui sort tout à coup ? Perso, jusqu’il y a peu, j’étais persuadée que c’était du chiqué : un peu comme les gars qui éjaculent de la maïzena tellement ils n’ont plus rien à gicler au bout de quelques heures, voire parfois parce que les filles veulent pas avaler le sperme, mais la farine, ça passe.

Bref, je pensais que c’était un bon trucage, ou alors qu’elles pissaient… littéralement… dégueulasse quoi ! *ouais, je suis pas fan des « douches dorées »*

Jusqu’au jour où…. Ça m’est arrivé !

Panique à bord, la première fois, j’ai fermé ma gueule, j’ai juste cru que j’avais mouillé grave, même si j’avais bien senti que ça venait d’un coup.
Deuxième fois, j’ai vraiment cru que c’était de la pisse : c’était plus fort et plus abondant que la première.

Les fois suivantes, la serviette ne suffisant plus à absorber le trop plein de liquide, je culpabilisais grave de devoir faire changer les draps à ce pauvre Asmodius.
J’en ai même fait un blocage : j’intellectualisais beaucoup trop, et, au moment de jouir, mon cerveau disait à mon vagin « t’as pas intérêt à gicler ». 😠

Du coup, comment dire que la jouissance était très moyenne.

Pourtant, Asmodius avait commencé à se renseigner sur la chose, et avait beau essayé de me rassurer en me disant que non, ce n’est pas de l’urine, même si c’est produit au niveau de la vessie… Rien n’y faisait : blocage je vous dis.

J’avais fini par trouver un truc pour limiter la production : aller uriner avant un rapport !
Le hic, c’est que, une fois la vessie vide, certes, je produisais moins au moment de l’orgasme, mais j’avais aussi beaucoup de mal à faire pipi après pour éviter les infections urinaires.
D’où la technique du : je pisse, mais je bois 1/2 litre en 15 minutes pour tout reremplir le temps du rapport.

Ça marche, mais c’est grave pas glamour du tout : devoir penser à tout ça, ça nique tout *huhu*

Et là, après en avoir parlé à Asmodius *il attendait sagement que je lui en parle, même s’il le savait, il savait qu’il fallait que ça vienne de moi quand je serais prête, vous suivez ?*, il m’a trouvé la solution.

Bon, il a été un peu aidé de l’expérience d’autres qui ont eu la gentillesse de tester des draps vinyles qu’on pensait super chiant à entretenir mais en fait pas du tout.
Le pire, c’est qu’on les avait dans le placard depuis au moins… trois ans ! 🙄

Il a donc installé ça par dessus nos draps *merci Annette*, et roulez bolide.

J’ai eu du mal à me lâcher les premières fois, je pensais trop. Mais j’ai essayé de lutter contre cette honte irraisonnée.

Et ça a marché. Ça m’a permis de réaliser aussi que la « fuite » n’était pas si énorme que ça, et que c’était tout à fait gérable.

Il paraitrait que ça arrive quand les orgasmes sont puissants, et… quand on prend de l’âge, mesdames, il parait que c’est de plus en plus fort et souvent !
Il va falloir que je m’y habitue alors…