Quand Alice réside aux toilettes…
Quand Alice réside aux toilettes… avatar

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Ou comment j’essaie de ne pas me faire infecter par… l’escherichia coli ! *ouais, c’est pas un gros mot, mais presque*

 

Attention : le sujet ayant trait à la sphère uro-génitale, certains passages peuvent être inadaptés aux enfants.

Escherichia coli, ou plus simplement cystite, voire même infection urinaire : rares *et veinardes* sont celles qui ne connaissent pas et n’en n’ont pas eu au moins une dans leur vie.

THE galère qui arrive TOUJOURS le week-end *ben voyons, ça serait pas drôle sinon*, et parfois, pendant tes règles aussi *com-com-combooooo*.

Au passage, quand on a un super gentil médecin, il te propose de te faire une ordonnance pour toujours avoir une boite d’avance chez toi. Faut être lucide *le mien est comme ça*

Personnellement, je fais partie de celles qui ont la « chance » *ouais, c’est ça, ricane bêtement dans ton coin la pouffiasse qui sais pas ce que c’est : je vais te bouffer au petit déjeuner 😈 * d’avoir eu ses premières infections à l’adolescence. Deux par ans minimum : une au printemps, et une en automne *trop la classe*.

Quand ton doc te dit à ce moment : ouaiiiis, ça arrive, t’en fais pas, c’est normal *vas y, bouffe tes antibios toi même*. Bon, il était quand même sympa, mais ça ne résolvait pas mon problème.

Là où ça s’est gâté, c’est lors de ma première grossesse : une tous les mois ! Naturellement, pas question de prendre le médoc qui te calme en quelques heures, naaaaoooonnnn, faut prendre le bon vieux bousin d’Amoxicilline  parce que tu as un bordel de fœtus dans ton utérus ! *Si si, je t’assures, tu penses ça à ce moment là* Le truc qui mets bien 5 jours, CINQ biiiiiip de longs jours à agir !

C’est là que je me suis dit : STOP ! Il faut trouver une solution *ça et le fait que c’est un peu limitant niveau vie intime aussi, faut pas déconner 😅 *.

Sur les conseils de mon médecin du moment, qui n’est pas le même qu’avant *faut suivre hein*, je suis allée voir un urologue (le médecin du pipi comme diraient les enfants).

Chance, je suis tombée sur un bon. Certes, la solution ne m’enchantait guère, mais bon, mieux vaut se faire opérer que de souffrir comme ça tout le temps. J’ai donc eu droit à une intervention chirurgicale de RIESER. 70% de réussite, chic, j’étais dedans !

Et là, pif paf pouf, trois enfants plus tard *bruitage de bond temporel* : Asmodius et moi ne souhaitants pas avoir d’autres rejetons *et vu que je suis hyper sensible aux hormones, même si mon « encore autre » médecin du moment n’y croyait pas*, on s’est tourné vers une contraception plus simple que la pilule *et surtout que je risque pas d’oublier tous les 4 matins* : le stérilet, mais au cuivre, sinon ça sert pas à grand chose si on veut éviter les hormones.

La petite anecdote sympa : on arrive au rendez-vous pour la pose du stérilet, et là, on fait part de notre inquiétude quant au fait que j’avais « peut être » oublié ma pilule il y a une semaine, mais je m’en suis rendue compte « peut être » trop tard. Paniiiiiiiiiiique à bord : on fait COMMENT !
Et là, il nous dit le plus calmement du monde : madame, quand la pilule du lendemain ne marche pas, on pose un stérilet. Vu que c’est ce qu’on va faire, il n’y a pas de soucis.

Parle pour toi ! J’ai eu la frousse moi ! Enfin … nous !

Donc, on a naturellement cru que, ça y était, roulez bolide … plus à se soucier de la contraception, des infections, etc … *waouuu, la rime de ouf*.

ET BEN NON !

Passage chez « encore un autre » médecin *faut changer à chaque fois qu’on déménage, ou que le doc nous fait une tellement grosse crasse que tu as juste envie de lui péter la gueule (pour de vrai)*, qui me donne un autre antibio à prendre « après chaque rapport » vu que c’est visiblement le déclencheur. Sans compter les antihémorragiques que je devais ingérer à chaque période de règles puisque le cuivre du stérilet est « légèrement » inflammatoire *ouais, c’était les petites lignes en bas du contrat*.

Autant vous dire que j’en ai bouffé du cacheton !

Au bout d’un moment, je suis quand même retournée voir mon super urologue, plus de 10 ans après la première fois.
Il m’a posé pas mal de questions sur les circonstances *normal, c’est son boulot*, et il a un peu rigolé *pas normal ça, pas drôle* en me demandant : C’est quoi déjà votre contraception ?
J’ai un stérilet au cuivre pourquoi ?
Il arrive parfois que ce soit la cause des infections urinaires.

😱😭

Et on fait COMMENT ?
Faut le retirer *>< comme si je n’y avais pas pensé tient*
Et euh, niveau contraception ?
Et là, il se tourne vers monsieur : on peut envisager une vasectomie si vous voulez !

Trop classe : on vient parce que ça me brûle quand je fais pipi et il propose de couper le robinet de monsieur !

En définitive, ce jour là, j’ai eu le droit à la plus belle preuve d’amour d’Asmodius : il a dit « Banco, on y va ! Si je dois en passer par là pour qu’elle n’ait plus d’infections (et donc de médocs) ni de contraception à prendre ».

Alors attention, 4 mois de réflexion obligatoires *c’est pas anodin tout de même*, et l’urologue ne nous l’a proposé que parce que notre projet de vie était fini.
Limite c’est moi qui l’ai mal pris : c’est quand même un poil DEFINITIF ! Et là, vous savez ce qu’Asmodius m’a répondu ?

C’est mon problème, c’est mon corps, j’assume ! *popopooooow* 🤩

 

Avouez, vous ne vous attendiez pas à ce que ça se finisse comme ça hein ? Et bien vous avez raison :

A l’heure actuelle, j’ai toujours de temps en temps ces biiiip d’infections, mais beauuuucoup moins souvent (une a deux par ans, comme quand j’étais jeune *je suis toujours jeune voyons*).

Comment je gère ?
Il faut savoir que chez moi en tout cas, elles arrivent le plus souvent après les rapports intimes pour plusieurs raisons :

-si je ne bois pas assez après *voire même avant, tout le temps en fait : je bois pas assez*
-si je ne vais pas aux toilettes pour faire pipi juste après *et j’insiste trèèèès lourdement sur ce point*
-si je ne me lave pas *à l’eau, pas besoin de produits qui perturbent tout ça* après le rapport

Il arrive parfois que, malgré tout, ça arrive : la dernière en date on a réussi, en analysant la situation, à comprendre pourquoi.
C’est lorsque les sécrétions sont tellement abondantes qu’elles ne restent pas là où elles doivent être : en gros, si monsieur éjacule, il faut nettoyer avant de continuer, sinon, ça en met partout.

Après, c’est aussi fonction de la position adoptée *question de gravité : ça coule vers le bas, je vous laisse décider des positions*, et de la pratique adoptée aussi *anal ou vaginal : on se met pas dans le même sens, encore une question de gravité*.

 

J’ai eu longtemps peur de tout ça, mais comprendre d’où ça vient m’a beaucoup aidé : en espérant que ça puisse aider quelques une !

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