Avec Lilith, l’un des premiers petits cailloux qui s’est présenté sur notre route, c’est la différence au niveau du sens des mots.
Nous n’avons pas le même vécu, ni la même expérience de vie, ni non plus la même éducation et encore moins le même cadre de vie.
Du coup, comment être sûr que ce que je lui dis va être compris comme je le souhaites ?
Lilith : ça donne un peu ça
A gauche : Asmodius, à droite : moi !
Hé ben, pour tout vous dire, cela fut un beau bordel au début !
Lilith : c’est peu de le dire : se retrouver spectateur de nos deux familles communicants comme des quiches ça m’a personnellement ouvert les yeux et paniqué un peu. Et si nous aussi, dans notre couple, on ne mettait pas la même définition sur les mots du quotidien sans nous en rendre compte ? (flipage total)
En fait, j’ai le tort d’user de termes dont le sens commun n’est pas celui que j’utilise.
Prenons un exemple, le terme « user » de la phrase précédente… N’importe qui aurait dit « utiliser » avec un phrase sensiblement différente.
Mais ! Si j’emploie ce terme, c’est bien parce qu’il est chargé de plusieurs sens dont les nuances me semblent importantes. (Certains disent que je coupe les cheveux en quatre…)
Lilith : en quatre ? Oo en 22 tu veux dire, voire même en 372 !
Du coup, cela donne des situation ubuesques.
Ça a été un vrai calvaire au début…En effet, il a d’abord fallu se rendre compte de la différence d’usage des mots… Autant dire que, sans une solide communication, et beeauuuuuucouuuup de patience, c’était déjà la mouise !
Ensuite, il a fallu se dire que, même si on est sûr d’avoir compris, ce n’est pas forcément vrai.
De fait, redire avec nos propres mots ce qu’on pense avoir compris dès le moindre doute est une bonne méthode…Selon nous en tout cas…
Au final, un peu de remise en question et une grande dose de communication ont été salutaires.
A vrai dire, nous avons aussi instauré un petit rituel quotidien :
On prend notre petit déjeuné ensemble, sans enfants, et on parle d’un peu tout. (mais je pense qu’on s’attardera sur un aspect un poil particulier de ce rituel dans un autre billet de blog 😉 )
Lilith : Oh ouiiiiiii ! 😀
Le soir, avant de se coucher, on essaye de se faire un peu la causette sur la journée, les projets, les ressentis.
C’est tout bête, mais en faisant cela quasi systématiquement, nous avons presque le même verbiage… Et c’est sans ambages, que je peux vous affirmer que nous en sommes ressortis plus soudés et amoureux que jamais.
À vous de voir si vous avez le même langage, et si ce petit rituel pourra vous inspirer 😉
